Le nettoyage est l’un des volets de la maintenance, puisqu’il participe à conserver l’ouvrage dans un état de propreté acceptable, et qu’il limite les dégradations diverses dues à la pollution et à l’encrassement (sur les joints par exemple). Il est aussi l’occasion de contrôles visuels de l’état des ouvrages.

La stratégie de maintenance doit intégrer l’éventualité de changement de vitrages cassés ou de composants dégradés, en ménageant soit une accessibilité à l’enveloppe par l’extérieur (machine suspendue en toiture ou travaillant depuis le pied de l’ouvrage) ou par l’intérieur des volumes (ouvrants intégrés en façade).

Pour les façades (enveloppes verticales ou proches de la verticale) des bâtiments de faible à moyenne hauteur, la gamme d’équipements intégrables est large. Néanmoins la stratégie de nettoyage/maintenance doit être définie dès la phase de Permis de construire aux côtés de l’Architecte, pour intégration dans les plans et coupes principales de l’ouvrage. Le problème se complexifie dans le cas d’immeubles de grande hauteur où une géométrie souvent particulière, avec une surface de toiture réduite et contrainte par les équipements techniques, amène à concevoir des équipements spéciaux. Le gabarit de ces machines, leur cinématique, l’étude des zones survolées est à réaliser le plus tôt possible. Les cinquième et sixième façades (verrières / sous-faces ou autres) doivent être rendues accessibles par des machines dont la cinématique est étudiée en 3D, avec les mêmes outils informatiques que ceux dédiés à la génération des géométries complexes.

Enfin, le nettoyage et la maintenance intérieure, qu’il s’agisse de plateaux de bureaux ou de volumes de halls ou atriums, font l’objet d’un suivi minutieux : les stratégies ébauchées en amont sont ajustées au fur et à mesure de l’évolution du projet architectural d’aménagement intérieur de tels locaux.